Le Fil rouge

Zou-Maï rentre à la maison !

30 avril 2017

Zou Maï quitte aujourd’hui la Colombie avec regrets. Mais restez connectés, Zou Maï vous promet de revenir bientôt pour d’autres aventures !

Medellin : ça, c’était avant (Colombie)

27 avril 2017

Aujourd’hui, on est allés se balader dans la Comuna 13, un quartier situé sur l’une des collines qui entourent Medellín. Il y a 5 ans, mettre les pieds là-bas était impossible, c’était l’un des quartiers les plus dangereux de la ville.

La Comuna 13 symbolise le renouveau qu’a connu la ville ces dernières années. Desservi par le métro, le quartier a été équipé d’escalators (le grand serpent orange que vous voyez dévaler la colline) et a vu s’épanouir les initiatives culturelles avec une méga bibliothèque et des projets d’art urbain. L’ancien traquenard hanté par les morts par balles est devenu un spot touristique tranquille et fleuri (du moins quand on y est de passage).

Autre innovation urbaine majeure : un impressionnant téléphérique intégré au réseau de métro qui surplombe les quartiers populaires et escarpés de Juan XXIII et Olaya Herrera.

Soy del verde, soy feliz ! (Colombia)

26 avril 2017

Comment partir d’ici sans voir un match de foot ? Alors on est allés voir le meilleur club de Colombie, l’Atletico Nacional de Medellín. Encore un mini rêve réalisé ! Le spectacle était surtout dans la tribune populaire Sud, vibrant, chantant, sifflant, pogotant sans relâche pendant 90 mn. Score final : 2-1 pour le Nacional face à Junior, les Tiburones de Barranquilla !

Le joyeux bordel du Centro histórico, Medellín (Colombia)

25 avril 2017

Le centre ville de Medellín n’est pas vraiment beau. Pas d’architecture coloniale, ni de jolies places où flaner, ni même de boutiques à la mode ou de cafés hipsters comme on peut en voir dans le très moderne quartier Poblado. Mais malgré ses murs gris, sa crasse et ses drôles de tronches, ce quartier a quelque chose, il y règne un joyeux bordel, bercé par une circulation monstrueuse, des vendeurs ambulants dans tous les sens et une population hétéroclite qui ne roule pas sur l’or, c’est le moins qu’on puisse dire…

Et puis c’est au Centro que trônent des théâtres historiques, le Palacio de la Cultura ou encore les statues joufflues de la place Botero, qu’on voit ici depuis le très beau musée Antioquia. Ici, la culture côtoie la débrouille !

Medellin, la ville qui revient de loin (Colombie)

24 avril 2017

Dernière étape : Medellin ! Entassons gaiement les images dont souffre sur la ville : capitale de la cocaïne, Mecque du narco-trafic, mère patrie de Pablo Escobar, foire de l’arme blanche et kermesse du règlement de comptes par balles. La ville a sa réputation, dira-t-on poliment. Pourtant aujourd’hui, tout le monde loue le changement, de contexte, de vie et d’image. On va essayer de comprendre un peu mieux cette mutation urbaine et on vous en dira des nouvelles…

Etoiles de mer, nos coeurs amoureux, Archipel de San Bernardo (Colombie)

23 avril 2017

Un soir, après un coucher de soleil à faire damner un évêque, on est partis en mer pour rejoindre la mangrove de l’île de Tintipan. Là nous attendait une expérience incroyable : dans l’obscurité la plus totale, on est entrés dans l’eau… et elle s’est illuminée ! Du plancton phosphorescent suivait chacun de nos mouvements dans l’eau, minuscules étincelles dans le noir. Dans le ciel, au-dessus, se déployait la plus belle nuit étoilée qu’on ait jamais connue. Magie.

[photo pas de nous, mais l’idée c’est ça : une constellation d’étoiles étincelantes dans l’eau !]

Un petit tour au paradis, Isla Mucura (Colombie)

22 avril 2017

Sur l’archipel des îles San Bernardo, on a enfin trouvé ce qu’on voulait voir avant de partir et que la côte Caraïbe ne nous avait pas encore offert : de l’eau profondément turquoise, délicieusement calme, parfaitement baignable, léchant des plages de sable blanc.

L’île de Mucura nous a offert deux jours un peu hors des réalités !

Puerto Caracol, le minuscule port de l’île Mucura, jonché de caracoles, énormes coquillages nacrés.

Voir l’île la plus peuplée au monde, archipel San Bernardo (Colombie)

22 avril 2017

Santa Cruz del Islote est connue pour être l’île la plus densément peuplée au monde. Quand on passe devant, on voit un petit lopin de terre, un hectare à tout casser, sur lequel des familles de pêcheurs (près de 1200 personnes au total selon la préfecture, 600 selon les gens d’ici) ont entassé des maisons jusqu’à saturation.

Au-delà de l’image et des chiffres (ça fait près de 120 000 habitants au km2, tout de même !), un simple passage furtif près de ce bout de rien laisse entrevoir le revers (logique) de la médaille : une île débordée par les déchets…

Un Pueblito dans la jungle, Parque Tayrona (Colombie)

20 avril 2017

Dans le parc Tayrona, s’éloigner de la plage revient à s’enfoncer dans la forêt tropicale. Après deux heures de marche dans les rochers (et un orage démentiel qui nous a rincé la moëlle), on arrive à Pueblito Chaymara, hameau indigène en terrasses et accessoirement site sacré. Après la pluie, le village semblait abandonné. Nous avons seulement aperçu quelques huttes aux cheminées fumantes et une famille, tout de blanc vêtue, cultiver un petit bout de terre. Par timidité et un peu impressionnés, nous n’avons pas osé les déranger pour leur en demander plus sur leur vie quotidienne ou sur la proximité des milliers de touristes, massés en contrebas, sur la plage. Le chemin continuait à grimper vers Calabazo, on a baissé la tête et levé les pieds, poursuivis par les cris des singes hurleurs.

Le Tayrona : y aller c’est bien, le quitter c’est encore mieux ! (Colombie)

19 avril 2017

Dans le parc naturel Tayrona, les montagnes couvertes de forêt tropicale humide plongent directement dans le bleu turquoise des Caraïbes. C’est beau, à tel point point que c’est devenu l’un des sites touristiques les plus fréquentés de tout le pays.

Les infrastructures étant peu nombreuses afin de préserver les espaces naturels, tout le monde se retrouve dans le même camping surpeuplé. L’expérience est détestable : faire la queue pour apprendre que la dernière tente disponible a été attribuée juste devant nous, finalement dormir dans une tente à même le sol avec des inconnus plus ou moins alcoolisés, faire la queue pour prendre une douche et refaire la queue pour accéder au resto. Une véritable usine touristique. C’est aussi ça le Tayrona !

Minca et les toucans de la sierra (Colombie)

16 avril 2017

Après la chaleur pelée de la Guajira et un retour difficile dans la brûlante Santa Marta, on a décidé de prendre un bol d’air frais dans la Sierra Nevada, à 45 mn à peine de la côte. A 600 mètres d’altitude, le petit village de Minca est idéal pour se rafraîchir l’arrière-train dans des rivières et observer des oiseaux tôt le matin. On a même réalisé un (mini) rêve : voir des toucans en liberté ! Bien sûr, aucune photo de ces quelques secondes pendant lesquelles on est redevenus des gamins : le toucan est un oiseau rare, sauvage et furtif. Voir des toucans et mourir…

Au bout de l’Amérique Latine (Colombie)

14 avril 2017

La Playa de Punta Agujas. Un soleil écrasant, une eau striée de bleu et de turquoise et de l’ocre vif, omniprésent.

Las dunas de Taroa. Sur des kilomètres, le sable immaculé plonge directement dans la mer. Époustouflant !

Et le phare de Punta Gallinas, sur la pointe la plus au nord du continent sud-américain.

Le désert de la Guajira : étape 2 (Colombie)

13 avril 2017

Après Cabo de la Vela, il faut prendre une autre Jeep, moins chargée mais qui doit emprunter un parcours bien plus délicat, entre dunes de sable, villages caillouteux et parfois de la boue. Sur cette image, c’est notre première crevaison (il y en aura une deuxième et un moyeu cassé). Ah et au fait, en guise de pare brise arrière, la Jeep a juste du scotch marron !

Mais la beauté des paysages nous fait vite oublier les problèmes de mécanique.

Le désert de la Guajira : étape 1 (Colombie)

12 avril 2017

Pour se rendre à Cabo de la Vela, première étape sur la route de Punta Gallinas, il faut grimper dans une Jeep bondée de gens et de marchandises, et serrer les dents pour ne pas avaler trop de sable !

Et là, mieux vaut oublier notre confort moderne du genre eau courante et électricité. On se lave à même le seau d’eau (quand on a la chance d’en avoir un !).

De la rivière à la mer Caraïbe, il n’y a qu’un pas (Colombie)

10 avril 2017

Au niveau du village de Palomino, la rivière du même nom se jette dans la mer des Caraïbes. A l’embouchure, le courant est fort et les vagues se croisent dans un grand bordel incompréhensible.

À gauche, la mer déchaînée et à droite, la rivière toute calme.

Dimanche des rameaux (Colombie)

9 avril 2017

Aujourd’hui à Santa Marta on a célébré le dimanche des rameaux.

En Colombie, la religion prend parfois des airs de telenovela à l’eau de rose (affiche vue dans la cathédrale !).

Santa Marta (Colombie)

8 avril 2017

Sa cathédrale…

sa plage…
et son port industriel.

Cartagena de Indias, côté pile et côté face (Colombie)

7 avril 2017

Carthagène fait honneur à sa réputation : une ville superbe dès qu’on lève le le nez…

… mais un affreux cloaque dégueulant de touristes, de boutiques et de vendeurs ambulants, une ville étouffante de chaleur et d’activité où il y aurait tant à raconter et à montrer sur l’histoire maritime et sur la mémoire de l’esclavage, et où tout n’est pourtant que sollicitations marchandes et relations commerciales. C’est en tout cas l’impression laissée sur nous, simples voyageurs de passage… Pour laisser à Carthagène une part de rêve et son auréole légendaire (et parce que toutes les villes ont droit à une seconde chance), on a choisi de ne pas montrer ce côté sombre et particulièrement irritant de la « perle » de la côte…

Carthagène, la star colombienne

6 avril 2017

Débarquement à Carthagène, LA ville dont tout le monde parle, cité légendaire à l’histoire pleine de pirates, d’esclaves africains, de merveilles d’architecture coloniale… et de touristes. On arrive sur la pointe des pieds, intrigués et pas vraiment prêts à affronter un tsunami touristique après le calme de Mompox.

Quatre jours de solitude (Colombie)

2 avril 2017

Nous voilà à Mompox, au fin fond de la Colombie, dans l’une des villes qui a inspiré Gabriel Garcia Marquez pour créer le village imaginaire de Macondo dans Cent ans de solitude. Mompox est restée figée dans un autre temps, prisonnière d’une chaleur accablante et bercée par le roulis des rocking chair et des hamacs. C’est intimement majestueux et passablement décrépit. On n’y fait rien mais on y reste. Il y a « un truc », inexplicable.

La Mesa de los Santos (Colombie)

30 mars 2017

La Mesa de los Santos, c’est le Plateau des Saints. Un paysage spectaculaire de canyons vertigineux, idéal pour l’escalade et le parapente (we did it !).

Et ça c’est la cabane en bois où on a dormi ! À la fois sauvage et douillet…

Un chemin royal (Colombie)

29 mars 2017

Depuis Barichara, un camino real (chemin royal) rejoint le petit village de Guane, du nom du peuple indigène qui habitait la région avant l’arrivée des Espagnols.

Après deux heures de marche sur les pavés, la récompense est royale elle aussi !

Dans la famille Joyau Colonial, je demande Barichara ! (Colombie)

28 mars 2017

La petite ville de Barichara est un petit bijou. Avec ses rues pavées, ses murs blancs, ses volets colorés et ses patios fleuris, elle a comme un petit air d’Andalousie… et ça lui va plutôt bien !

Ô joie ! Du ciel bleu ! (Colombie)

27 mars 2017

Mais vraiment bleu en plus ! Pas blanc, ni grisâtre, ni bleuté légèrement voilé par une brume matinale qui dure jusqu’au soir… BLEU !

Villa de Leyva (Colombie)

27 mars 2017

On en a même profité pour déguster une petite glace sur la superbe et grandiose place de Villa de Leyva.

À deux heures de Bogotá, cette petite cité coloniale est un joyau de l’architecture colombienne. Les habitants de la capitale adorent s’y retrouver le week-end et beaucoup ont investi dans une résidence secondaire.
Ah au fait, une heure après la photo du ciel bleu, un véritable déluge s’est abattu sur la ville. Un aguacero ! comme disent les Colombiens…

Le pâté, c’est la vie (Colombie)

26 mars 2017

Ça faisait longtemps qu’on avait pas publié de photo culinaire. Et pour cause, la Colombie en matière de gastronomie c’est pas le Pérou ! Mais aujourd’hui, sous prétexte de faire découvrir des produits français à notre hôte colombienne à Bogota, on a mis les petits plats dans les grands. Une virée au supermarché Carulla et là l’extase : du fromage français (ou presque), de la charcuterie espagnole, mais surtout un pâté de campagne estampillé Monoprix qu’on a agrémenté d’un pot de cornichons et d’une bouteille de vin gardois. C’était beau, c’était bon, c’était cher.

Estereooooo Picnic ! (Colombie)

25 mars 2017

Six mois qu’on l’attendait ! Le Festival Estereo Picnic de Bogotá ne nous a pas déçus. Malgré la pluie et la boue (mais ça vous vous en doutez), on a pu voir plusieurs groupes sud-américains qu’on suit depuis un bon moment et qui ont contribué à nous faire décoller pour la Colombie. Ici, c’est Canalón de Timbiquí, un excellent groupe de la côte Pacifique colombienne et sa divine chanteuse, et ci-dessous l’incontournable et déjà légendaire Quantic (le monsieur barbu et son chapeau).

Zipaquira, la cathédrale de sel et les marchands du temple (Colombie)

24 mars 2017

A force d’entendre tous les Colombiens rencontrés sur la route insister lourdement pour qu’on fasse un crochet par une « extraordinaire cathédrale taillée dans le sel », nous avons fini par prendre un bus pour Zipaquira, au nord de Bogotá. Effectivement, l’ensemble ne manque pas de sel, à base de stations de chemin de croix éclairées aux néons. ULTRA KITSCH !

Au final, Zipaquira a été la visite la plus terrifiante et ridicule de tout le voyage. Une visite guidée expédiée à la vitesse de la lumière, une entrée hors de prix, des boutiques partout, une cafétéria, un spa (oui, un spa !). Tout ce bordel surfait, kitsch et commercial pour une cathédrale rénovée dans les années 90, très librement inspirée de la cathédrale originale, plus modeste et réellement fréquentée par les mineurs…

Bogotart ! (Colombie)

23 mars 2017

Bogotá est une pieuvre aux tentacules immenses chargées de voitures, de bus et (pour l’instant) de pluie. Ville griffée de graffs, son centre historique respire aussi l’époque coloniale et propose une concentration assez exceptionnelle de musées.

Un café s’il vous plaît ! (Colombie)

22 mars 2017

La Colombie est l’un des plus grands producteurs de café au monde. Des montagnes pas trop hautes, du soleil et de la pluie, toutes les conditions sont réunies pour faire du bon café.

Ces beaux grains, bien réguliers et bien mûrs, seront récoltés et conditionnés pour être exportés en Europe, où les grandes marques le torréfient à leur convenance. Les grains les plus moches resteront quant à eux en Colombie, pays du café où le café est bien dégueu. Saleté de tinto…

Nelson, qui travaille sur une petite exploitation de café, a décidé de ne plus dédier sa production à l’exportation. Au milieu des plants de café et des bananiers, il fait visiter la finca familiale aux touristes et leur offre du vrai bon café, un modèle alternatif aux immenes fincas plus industrialisés del Eje Cafetero.

Loco en el Coco(ra), Colombie

21 mars 2017

Des palmiers géants, la fameuse jeep Willys (capable de prendre des passagers devant, sur les banquettes arrières et sur une plateforme à l’arrière) et des chapeaux de cow-boys cafetiers : cette photo rassemble tous les clichés du Valle de Cocora et del Eje Cafetero !

A Cocora, les palmiers se disputent la palme de celui qui arrivera le plus haut. Palmas arriba !!

Eje Cafetero y Filandia (Colombie)

20 mars 2017

Arrivée dans l’Eje Cafetero, la fameuse région du café. Première étape à Filandia et ses maisons traditionnelles peintes de couleurs vives, même que parfois ça fait mal aux yeux. Mais que c’est bon de se promener les yeux baignés dans la couleur !


VIDEO : En ce lundi férié, la petite ville est très animée. Au bar du village, le Piel Roja, les piliers de comptoirs ont passé la journée à boire de l’aguardiente. Ambiance.

C’est la fête à la grenouille (Colombie)

19 mars 2017

Départ en chiva pour le parc national Ucumari, dans les hauteurs de Pereira.

De la pluie, de la brume et de la forêt d’altitude sur le chemin de la laguna del Otún. Un classique de notre périple… Et voilà que revient notre phrase préférée : « Aaaaah, avec du soleil et du ciel bleu….. ».

Pour tout vous dire, la laguna del Otún, on ne l’a jamais atteinte. Grossie par les pluies torrentielles de la nuit, le río Otún nous a barré le passage vers le páramo et les contreforts du célèbre et convoité Parc naturel de Los Nevados…

El Rincon Clasico, Pereira (Colombie)

17 mars 2017

Pereira a un trésor (en plus d’une statue du héros national Bolivar à poil) : le Rincon Clasico, un bar unique en Colombie, voire au monde affirment certains habitués. Don Olmedo, son légendaire patron, possède une collection exceptionnelle de près de 6 000 vinyles (et des centaines de K7), qu’il fait tourner à la demande ou selon son bon plaisir. Ici, on écoute du Beethoven, du Gardel, les grands classiques colombiens et on peut même trouver deux galettes d’Edith Piaf…

Le Rincon accueille aussi de la musique live. Ce vendredi soir, notre premier chupito d’aguardiente en Colombie est descendu en compagnie de deux guitaristes parfaitement émouvants…


VIDÉO : Plongez pendant quelques secondes dans l’ambiance verte du Rincón.

Cry me a river, San Cipriano (Colombie)

15 mars 2017

Après une courte nuit due à un taux d’humidité délirant et à l’enceinte du voisin, selfie de pieds dans la rivière de San Ciprano, claire comme de l’eau de roche.

Et quand on sort du lit de la rivière, c’est une petite cascade frisquette qui nous offre une pause tropicale… sous la pluie (on change pas une équipe qui gagne).

A San Cipriano, on a pris un rail et c’était génial (Colombie)

14 mars 2017

Il n’y a qu’un seul moyen pour accéder au petit village de San Cipriano : suivre une vieille voie de chemin de fer qui s’enfonce dans une forêt épaisse et humide.

Mais comment fait-on quand aucun train ne circule ? Eh bien on bricole des motos et on les fait rouler sur les rails !

On fait bonne figure avec un visage exagérement serein, mais sensations garanties dans la descente (c’est beaucoup plus rigolo quand les freins font sentir qu’ils ne sont pas faits pour durer…) !


VIDÉO : vivez la descente en brujita à fond la caisse vers San Cipriano sur une voie ferrée à sens unique !

De papier et d’encre, Cali (Colombie)

13 mars 2017

C’est très certainement LA rencontre forte à Cali, et peut-être l’une des rencontres les plus enthousiasmantes depuis le départ. Au détour d’une ruelle a priori insignifiante du barrio San Antonio, on est tombés sur une imprimerie à l’ancienne, tenue à bout de bras par trois types aussi gentils que talentueux.
Zou Maï reparlera de ces trois-là dans quelques temps, soyez-en persuadés !

VIDÉO : Regardez les machines s’animer, rien que pour Zou Maï !

Cali…ente ! [Colombia]

11 mars 2017

Un, dos, tres (pausa), cinco, seis, siete (pausa), un, dos, tres (pausa), cinco, seis, siete… ce rythme nous trotte dans la tête depuis qu’on s’est lancés dans des cours de salsa à Cali !

A la Topa Tolondra, on est vraiment serrés au fond de cette boîte… Du coup, on n’a pas eu assez de place pour exprimer toute l’étendue de notre nouveau talent. Mais à côté de nous, on s’invite, on se frotte, on sue, on donne de la fesse avec brio.

Paredes caleñas [Colombia]

10 mars 2017

Dans le quartier de San Antonio et jusqu’au Centenario, rares sont les murs sans fresque ou graffiti. Comme à Lima ou à Quito, les murs des grandes villes sud-américaines sont des oeuvres d’art bien vivantes. A tel point que Zou Maï ouvrira bientôt une Boîte à images spéciale en l’honneur de toutes ces couleurs.

Des fresques habillent chaque coin de rue. Ici, un graff de Gléo, qui a récemment peint une fresque au Gabut, à La Rochelle.

Cali, c’est ici le bonheur ? [Colombia]

9 mars 2017

Cali est géante, Cali danse, Cali bruisse et frissonne. Mais ne nous voilons pas la face : son centre historique, le quartier du Centenario, est assez moche. A la nuit tombée, mieux vaut rentrer sur la colline de San Antonio, plus animée et définitivement plus sûre.

San Antonio, c’est des montées et des descentes, des murs colorés, des fresques de street art à tire-larigot, des bars, des restos branchés et même des boulangeries (faut vite le dire, mais c’est déjà beau), une chaleur moite et au loin des montagnes dans la brume. Un quartier qui mêle popu et bobo, où se rassemble (sans effet de masse) la plupart des touristes et des caleños créatifs. 

Tierradentro, vingt mille pieds sous la terre [Colombie]

8 mars 2017

La jungle qui entoure la communauté de San Andrés de Pisimbala est luxuriante. On y cultive la banane, la canne à sucre, le café, la papa et toutes sortes de fruits dont on fait des jus. Malgré la présence du parc archéologique de Tierradentro classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, la guerilla FARC a longtemps (et jusqu’à très récemment) eu la main sur la région. Aujourd’hui, il se raconte que les hauteurs touffues de la jungle abritent encore des factions dissidentes qui refusent d’abandonner le combat et la clandestinité…

Sur les crêtes, le sol est troué d’une multitude de tombes, alignées en file indienne, qui remonteraient au VIIe siècle. Outre des ossements, celles qui ont échappé aux pilleurs ont livré des céramiques, des objets en or et des parois ornées de peintures noires et rouges qui font la réputation de Tierradentro.

Certaines peuvent aller jusqu’à 10 mètres de profondeur…

D’autres ont entièrement conservé le décor peint et sculpté qui ornait l’intérieur des sépultures.

Popayán l’immaculée [Colombie]

6 mars 2017

Soleil couchant sur le Parque Caldas.

L’église San Francisco et sa féerie de loupiotes, dans la nuit bleue et rose.

Pin pon, pan pan [Colombie]

5 mars 2017

Voyager c’est aussi apprendre une culture et sa signalisation : aujourd’hui, l’expression « Ne pas tirer sur l’ambulance »…

Colombia !

4 mars 2017

Après des heures de bus, 2h d’attente à la frontière côté équatorien (à cause des nombreux immigrés vénézuéliens, selon Radio Taxi…), nous voilà enfin en Colombie !
De ce côté de la frontière, le soleil brille et la musique est excellente, ce qui n’est pas pour nous déplaire au vu des derniers jours en Équateur…

Siga no mas [Equateur]

3 mars 2017

Nous n’avons jamais vu les lagunes de Mojanda. C’était notre objectif du jour, mais 11 km de route pavée et pentue, l’absence totale de camionetas malgré notre pouce tendu et une météo menaçante (pour changer) nous ont fait rebrousser chemin. 
Sur le bord de la route, pourtant, on nous a beaucoup aidé : à chaque fois qu’on a demandé combien de kilomètres il restait jusqu’à la lagune, on nous a répondu invariablement Siga no mas, phrase préférée des Équatoriens, utilisée à toutes les sauces et parfaitement incompréhensible au premier abord. Alors qu’elle signifie littéralement Ne continuez pas, l’expression signifie selon les situations Allez-y c’est tout droit, Continuez c’est pas très loin, N’hésitez pas, entrez ou encore Allez-y posez votre question. Perturbant.
Heureusement, pour nous consoler, la fin de journée nous a offert une belle lumière et une mer de nuages entre le volcan Imbabura et son collègue d’en face le Cotacachi.

Otavalo, ville de marché(s) [Equateur]

2 mars 2017

À Otavalo, on nous avait vendu un immense marché d’artisanat à la qualité et au choix étourdissants. Résultat : un marché artisanal comme il y en a beaucoup, avec un nombre incalculable d’objets en série plus ou moins bien faits (à part quelques rares exceptions). Bon. Ne jamais croire ce qu’on lit dans les guides, ne jamais croire ce qu’on lit dans les guides, ne jamais croire ce qu’on lit dans les guides… (ad lib)

Alors on s’est dirigés vers un vrai marché, là où on a toujours bien mangé depuis notre arrivée dans le pays. Et on s’est de nouveau laissés tenter par un hornado. On en mange sur tous les marchés d’Équateur, de l’hornado ! C’est un cochon entier cuit à la broche, dont on expose fièrement la tête sur l’étal pour attirer le client. Riquísimo.

Deux bobos à Quito [Equateur]

28 février 2017

En 24h, dans une Quito devenue ville morte, déserte en ces jours fériés de carnaval, on s’est un peu échappés de l’ambiance andine en s’offrant une bonne dose de boboitude : musée-mémorial de l’étonnant peintre Oswaldo Guyasamin (une merveille), séance écran noir dans les salles du ciné indé Ocho y Medio, dégustation d’un vrai expresso et d’un carrot cake, session photo pour traquer les fresques street art du quartier de la Floresta et opération coiffeur et barbier à l’ancienne pour être présentable avant la Colombie. C’est ce qu’on appelle une « respiration de voyage »…

 

Et si on prenait (encore) de la hauteur ? [Equateur]

26 février 2017

Grâce à un téléphérique, la cordillère se trouve à peine à 10 minutes des franges urbaines de Quito. En quelques minutes, on passe du centre d’une capitale (2 800 m d’altitude) à des crêtes dans les nuages (4 000 m d’altitude), d’un noyau compact d’immeubles et d’avenues à la nature la plus sauvage. C’est ce qui fait de Quito une capitale pas comme les autres…

Le plus fou, c’est qu’on peut encore monter plus haut en rejoignant le sommet du volcan Rucu Pichincha. C’est ce qu’on a fait, après trois heures de montée bien raide et une tempête de neige glaciale. Aucun regret : autour de 4 600 m, la vue sur Quito est imprenable !

Quito, ville blanche [Equateur]

25 février 2017

Le centre historique de Quito regorge d’édifices coloniaux et de rues pavées, les églises et les couvents rivalisent d’ancienneté, de dômes et de patios. Mais notre déception prouve qu’il manque quelque chose : du contraste. Les murs blancs soutiennent des clochers blancs qui donnent sur un ciel blanc. L’air est blanc, lui aussi.

En pareille situation, notre phrase préférée du voyage, celle qui nous rappelle chaque jour ou presque que nous sommes partis en saison humide, refait son apparition pour la 72e fois depuis le départ : « N’empêche, avec du soleil et du ciel bleu, ce serait carrément dingue !« 

Au milieu du monde [Equateur]

24 février 2017

Nous voilà arrivés à Quito ! Quito est une géante dense et étroite, une capitale étirée su plusieurs kilomètres à 2 850 m d’altitude, cerclée de volcans. À ces altitudes, on s’attend davantage à pénétrer dans des bourgades de montagne paisibles. Ici, le village de montagne bruisse de plus de 2 millions d’habitants et pétarade dans tous les sens. Ville de contrastes, ville sans fin : de colline en colline, on peut passer du calme d’un hameau andin à des rues sombres aux recoins à prostitution, de cafés tendance et indé à des quartiers incandescents et de traviole. L’Amérique du Sud dans toute sa misérable splendeur (ou sa splendide misère, au choix) !

Canoa [Equateur]

21 février 2017

A Canoa, il y a la plage, le soleil et du bon poisson. Parce qu’on glande ici mieux qu’ailleurs, on y a établi notre camp pendant quelques jours…

Ici, les couchers de soleil sont dingues !


VIDÉO : comme on n’a pas de mots, on vous laisse avec cette vidéo !

Et les requins sont même pas méchants !

Canoa, l’envers du décor [Equateur]

20 février 2017

Canoa n’est pas que sea, surf and sun. La ville est aussi un chantier permanent. Et pour cause, le tremblement de terre d’avril 2016 a laissé des traces…


HISTOIRE : à travers les yeux de voyageurs de passage, prenez la mesure des ravages causés par un séisme et du long processus de reconstruction… 

Ambiance tropico, Playa de los Frailes [Equateur]

18 février 2017

A quelques kilomètres de Puerto Lopez, en lisière de la forêt sèche tropicale du Parque Machalilla, la Playa de los Frailes permet de se baigner en voyant presque ses pieds et de jouer dans les rouleaux comme des petits chiens fous. Le Pacifique, c’est chic !

2017 ap. J.-C.

17 février 2017

Sur les murs de Puerto Lopez, beaucoup de graffs loupés. Ici, il fallait reconnaître Jean-Claude Van Damme, notre maître (à penser) à tous…

Les Galapagos pour les pauvres, Isla de la Plata [Equateur]

16 février 2017

Quand on n’a pas assez de « plata » (argent), on fait une heure de bateau pour rejoindre le gros caillou qu’est la Isla de la Plata, considérée comme une merveille de biodiversité et de règne animal, à l’image de l’archipel des Galapagos.

La vérité, c’est qu’en raison d’une visite lors de la saison humide (et peut-être de la fausse réputation de l’île), nous n’avons aperçu ni baleines, ni lions de mer, ni otaries, ni iguanes. Mais rendons à la Plata ce qui revient à la Plata, malgré tout : nous avons pu approcher des fous à pieds bleus, une espèce emblématique de l’île, et observer des colonies de frégates et leurs mâles à poitrail rouge. Et au retour, pour ne rien gâcher, une tortue marine est venue jouer près de la coque du bateau et une raie manta nous a gratifié d’un saut de 2 mètres au-dessus des vagues du Pacifique.

 

Au milieu des frégates, des pélicans et des maquereaux, Puerto Lopez [Equateur]

15 février 2017

À Puerto López, le poisson est débarqué directement sur la plage. Les pêcheurs s’activent dans une nuée d’oiseaux marins à l’affût des miettes de cargaisons.


VIDÉO : assistez au débarquement des cargaisons de poisson sur la plage de Puerto López, port de pêche pas comme les autres.

PORTRAIT : Edy et Francisco, porteurs.

Pause pacifique, Puerto Lopez [Equateur]

14 février 2017

Arrivée à Puerto López sur la côte Pacifique équatorienne, au nord-ouest de Guayaquil. Objectif : aucun, si ce n’est quitter pour une pause iodée l’air frais et les reliefs accidentés de la Cordillère.

A l’assaut du Chimborazo [Equateur]

13 février 2017

Randonnée du jour : stop jusqu’au pied du volcan Chimborazo (6 263 m) et « petite » ascension au-delà des 5 000 m d’altitude.

Objectif du jour : atteindre les aiguilles Whymper (5 400 m).


VIDÉO : Faites un petit bout d’ascension avec nous !

Palais-Royal – Musée du lama [Chimborazo, Equateur]

12 février 2017

Dans les communautés installées au pied du Chimborazo, notamment à Palacio Real, on a fait il y a quelques années le choix de réintroduire des lamas et des alpagas pour relancer l’économie, notamment autour du tourisme communautaire. Et ça a marché !


VIDEO : parcourez les sentiers autour de Palacio Real et San Francisco de Cunuguachay et goûtez à la vie rurale dans les Andes équatoriennes.

Au pied du volcan Chimborazo [Equateur]

11 février 2017

Du haut de ses 6 263 m d’altitude, le Chimborazo est le plus haut sommet du pays. Aujourd’hui, il nous a fait l’honneur de sortir sa tête des nuages, ce qui est rare en cette saison.


Anecdote géographique du jour : le Chimborazo est très certainement le plus haut sommet… du monde ! Ou pour le dire plus exactement : le sommet le plus éloigné du centre de la Terre. Ah bon ? Et l’Everest ?
Explication : contrairement à ce qu’on pourrait penser, la Terre n’est pas vraiment ronde car sa rotation l’aplatit au niveau des pôles et la gonfle légèrement au niveau de l’équateur. Conséquence mathématique : du centre de notre planète à sa surface, il y a une différence de 21 km entre les pôles et la ligne de l’équateur. Le Chimborazo étant le plus proche de l’équateur, il est légèrement (1,8 km) plus haut (ou distant du centre de la Terre) que l’Everest, dont l’altitude est calculée par rapport au niveau de la mer ! Vous suivez ?

 

Au pied du volcan, plusieurs communautés quechua habitent une campagne verdoyante pleine de cultures et de bétail. Nous nous sommes installés à San Francisco de Cunuguachay dans une choza (maison traditionnelle au toit de chaume), tenue par une association de tourisme communautaire, Ahuana.

Parque Nacional Cajas [Equateur]

9 février 2017

Tout près de Cuenca, le petit Parque Nacional Cajas abrite de vastes étendues de páramo (les prairies andines d’altitude). Les chemins de randonnée serpentent à travers ce paysage désolé mais époustouflant !

Mets ta makana !

8 février 2017

Non loin de Galaceo, dans la région de Cuenca, on tisse des makanas (châles), des ponchos ou des couvertures grâce à la technique de l’ikat : dessiner un motif grâce à un réseau de noeuds sur les fils de trame, avant de plonger le tissu dans des teintures d’origine naturelle. Un savoir-faire exigeant qui peut demander plusieurs semaines de travail sur une même pièce.


VIDEO : visitez des ateliers de fabrication artisanale à Cuenca et dans sa région, les gestes des artisans en disent plus sur la tradition… et la mode ! 

Panamas : on nous a menti [Equateur]

7 février 2017

Vous avez toujours cru que les panamas étaient fabriqués au Panama ? Et ben non ! C’est ici, en Equateur, qu’ils sont d’abord tissés à la main, puis transformés par des entreprises familiales qui les exportent dans le monde entier. Nous en avons visité une aujourd’hui, dans le centre ville de Cuenca.


Lenín Presidente !

6 février 2017

En Equateur, les élections présidentielles rendront leur verdict dans moins de 15 jours. En attendant, les militants descendent dans la rue pour chanter leur soutien aux candidats en lice, comme à Cuenca aujourd’hui. Apparemment, il y aurait peu de suspense : le candidat du parti officiel, Lenin, devrait être élu. Il remplacerait le charismatique et omnipotent Rafael Correa, qui ne se représente pas après deux mandats.


HISTOIRE : suivez en vidéos les élections présidentielles équatoriennes telles qu’on les a observées tout au long de notre parcours ! 

Cuenca l’équatorienne (pas l’espagnole)

5 février 2017

Cuenca, c’est de l’architecture coloniale à gogo dans un centre historique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999. Des églises à chaque coin de rue, des petites places et leurs fontaines, des maisons coloniales (mais aussi de style républicain). Une perle blanche !

El viento viene, el viento se va, por la frontera : Ecuador !

3 février 2017

Passage de frontière après San Ignacio. Equateur nous voilà !

On l’a fait !

2 février 2017

 

On a mangé un cochon d’Inde à San Ignacio, juste avant de quitter le Pérou. C’était pas mauvais, pas génial non plus. Une sorte de lapin ultra cuy et très croustillant !

Kuelap, le Macchu Pichu du nord [Pérou]

1 février 2017

Kuelap est une citadelle perchée bien haut dans le ciel, ancienne forteresse imprenable et centre administratif et religieux des Chachapoyas, construit comme le Macchu Pichu sur un « axis mundi » (lieu sacré, pilier cosmologique où se connectent parfaitement Ciel et Terre et où se concentrent les forces énergétiques). Il y a eu jusqu’à 3 000 habitants en ses hauts murs de plus de 20 m !

A 3 000 m d’altitude, le site domine toutes les vallées environnantes. La concentration de maisons, de temples et de rues pavées est réellement impressionnante. Et dans les arbres, des dizaines de perroquets !


HISTOIRE : lire l’histoire des mystérieux Chachapoyas, peuple des Nuages.

Les deux visages de Chachapoyas [Pérou]

30 janvier 2017

Au-delà de Amazonas, l’artère principale et ses bâtiments blancs comme des pueblos andalous, la ville propose des rues terreuses et des maisons en briques aux airs d’inachevé (regardez bien au loin sur cette photo).

Arrivée à Chachapoyas, dernière ville avant la selva [Pérou]

29 janvier 2017

Eglise immaculée mais ville poussiéreuse, prise par les Espagnols en 1538, qui la rebaptisent San Juan de la Frontera de los Chachapoyas.

Au bout de la Laguna (et de nous-mêmes) [Pérou]

28 janvier 2017

Parce que celui-ci, on le mérite… Deuxième selfie du voyage avec Don Sinecio, notre guide pendant le périple à la Laguna de los Condores. Au-delà de l’aventure, l’histoire d’une belle rencontre…

 

 

 

 

 

 


PORTRAIT : lire le portrait de Sinecio, guide et agriculteur de Leymebamba.

Cho caballo, cho !

26 janvier 2017

Les chevaux qui vont nous accompagner dans un trek de trois jours à la Laguna de los Condores sont prêts. Ces trois-là sont des forces de la nature, les meilleurs chevaux de la vallée, parmi les seuls à pouvoir effectuer ce périple éprouvant de 38 km.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


VIDÉO : Trois jours d’aventure vécus au rythme des sabots et des gouttes de pluie !

Ballet de colibris à Leymebamba [Pérou]

23 janvier 2017

Aujourd’hui, on a essayé de se faire oublier près d’un bosquet de campanillas pour se faire effleurer par le battement léger de colibris (picaflores en espagnol), dont des loddigésies admirables, espèce rare vivant dans les forêts d’altitude de la vallée d’Utcubamba.


VIDÉO : passez 30 secondes en compagnie des colibris de Leymebamba, comme si vous y étiez !

Bien cuy s’il vous plaît !

20 janvier 2017

Sur le marché de Cajamarca, les cuyes (cochons d’Inde) s’entassent sur les stands. Ils semblent avoir été jetés tels quels dans la poêle, on voit encore leurs yeux et leurs petites mains griffues… Une confidence : on n’a pas encore osé tester, mais on s’y prépare.

A l’inverse, les Péruviens se les arrachent !


VIDÉO : Parcourez les allées du marché de Cajamarca et prenez place pour déguster un plat local !

Cajamarca, perle du Nord

19 janvier 2017

Cajamarca, c’est un peu la ville coloniale « parfaite » (s’il en est) : le centre historique regorge du métissage des architectures incas et espagnoles. Comment pourrait-il en être autrement puisque c’est ici que Francisco Pizarro a initié la conquête du Pérou en capturant et en exécutant Atahualpa, le dernier chef Inca.

Cajamarca, la Suisse péruvienne

19 janvier 2017

Autour de Cajamarca les campagnes produisent du lait en abondance. Résultat : des boutiques de fromage, de beurre et de yaourts tous les 100 mètres.

Premier selfie du voyage [Cajamarca, Peru]

19 janvier 2017

Avec Atahualpa, dernier Inca, le meilleur pote de ML depuis qu’elle vient de finir de dévorer un roman historique sur la conquête du Pérou (pour les curieux : « Conquistadors », d’Eric Vuillard).

Buller dans un bain brûlant [Baños del Inca, Peru]

19 janvier 2017

Il n’y a pas que les Romains ou les Japonais qui appréciaient les sources thermales et l’eau soufrée. Les Incas aussi avaient domestiqué les sources chaudes de la cordillère pour en faire des bassins où ils délassaient leurs corps fourbus par l’altitude et les conquêtes. Atahualpa en était friand. Alors on a fait pareil. En compagnie de nombreux Péruviens, de tous les âges et de toutes les conditions sociales.

On est même tombés sur le tournage du clip d’un groupe de pop folklorique péruvien. Ambiance mystico-kitsch dans les vapeurs des bains de l’Inca !


VIDÉO : Découvrez l’envers du décor des grosses maisons de disques péruviennes !

De Trujillo à Cajamarca, 8h de bus

18 janvier 2017

Revoir Avatar dans le bus et se rendre compte que ce film est resté excellent, même sur une télé de 24 cm suspendue au-dessus de nos têtes.

Quoi de mieux qu’un bus brinquebalant et une bonne route de montagne pour se faire les ongles ?

Ils sont pas mignons ?!

Chan Chan ou la plus grande cité d’adobe du monde (rien que ça)

17 janvier 2017

Au Pérou, il existe dans le désert une immense citadelle d’adobe, brûlante et terreuse. C’est Chan Chan, capitale de la civilisation Chimu (850-1470 ap. J-C.). Avant la domination inca, donc.

La mascotte des sites pré-incas de la côte Pacifique, devenue un emblème péruvien, c’est cet affreux chien nu, punk canin sans poils doté d’une crête et d’une queue blondes. Croisement dégueulasse entre une hyène, un chat égyptien et Benoît Poolvoerde dans « Le Grand Soir ».

Playa y pesca, Huanchaco

16 janvier 2017

Pause plage, pêche et coup de soleil en face du Pacifique. Journée passée à mater les surfeurs et à observer l’activité des pêcheurs à la bobine sur le ponton de Huanchaco.

Huaca Huaca hé hé [Pérou]

15 janvier 2017

Perchés sur le site de la Huaca de la Luna, on voit se détacher au loin une drôle de pyramide en terre. C’est la Huaca del Sol, une ancienne citadelle de la culture mochica (100 av. J-C. – 800 ap. J-C.). Derrière la vallée verdoyante, la ville de Trujillo.

La culture mochica, c’est des sacrifices humains. Mais les mecs savaient sculpter et peindre aussi. Aztèques et Incas peuvent carrément aller se rhabiller (ils ont tout pépom) !

Lumières coloniales [Trujillo, Peru]

14 janvier 2017

Première fin de journée sur la façade ocre de la cathédrale de Trujillo.

Marinera [Trujillo, Peru]

14 janvier 2017

Le coup de chance : arriver à Trujillo pile poil au début du Festival de marinera, danse folklorique typiquement trujillana faite de fanfare, de danseurs aux costumes aussi moulants que des toreros, de danseuses aux jupons virevoltants et de panuelos blancos qui s’agitent dans tous les sens.


VIDÉO : Respirez l’ambiance de Trujillo au rythme de son Festival de marinera !

Desert Session

14 janvier 2017

Du bus en pente raide de Huaraz à Trujillo. Des crêtes andines aux longues étendues cramées de poussière de la côte pacifique.

 

Acclimatation round 3

13 janvier 2017

Aujourd’hui, on s’est mis sur notre 31 pour rejoindre la Laguna 69, à 4 600 m d’altitude.

Après 3h de montée éprouvante, les eaux turquoise de la lagune nous laissent sans voix… mais frigorifiés.

Acclimatation round 2 : Laguna Churup

12 janvier 2017

En route vers la Laguna Churup, située à 4 500 m d’altitude au pied du Nevado du même nom. Neiges éternelles (ou presque, hélas…) en vue !

Panique à bord quand la fin de la randonnée se transforme en escalade sur des rochers lisses et ultra glissants !

La récompense, après 2h30 d’ascension…

Por la carretera

11 janvier 2017

La cordillère, ça se mérite, même quand on ne marche pas. Aujourd’hui, on a déroulé de la ligne jaune pour rejoindre un site archéologique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Avant d’arriver à destination, on a passé un col à 4 500 m d’altitude grâce au plus haut tunnel du continent et dévalé une vallée merveilleuse : el Callejon de Conchucos.

Chavin de Huantar [Pérou]

11 janvier 2017

La récompense après 3 heures de virage : Chavin de Huantar, un centre religieux d’une civilisation apparue bien avant les Incas. Cérémonies rituelles, divinités de pierre, substances hallucinogènes, pratiques cannibales : Chavin était the place to be quelques décennies avant J.-C. La Rome des Andes, qu’on nous a dit !

Acclimatation, round 1 : Cordillera Negra [Huaraz, Pérou]

10 janvier 2017

Premier jour de rando, après deux jours d’acclimatation un peu ardus et les maux de tête qui vont avec. Les sentiers de la Cordillera Negra nous ont mené à travers champs jusqu’à 3 700 m d’altitude.

River monster [Huaraz, Peru]

8 janvier 2017

Le rio Santa, à Huaraz, dévale à vive allure, entraînant dans sa course folle toutes sortes de déchets et des quantités de boue. Baigneurs, passez votre chemin !

Diez soles ! [Huaraz, Peru]

8 janvier 2017

Un billet de 10 soles collé sur le front (le prix de son produit miracle), ce vendeur ambulant et convaincant démontre à un public ébahi les propriétés magiques d’une pommade à base de bave d’escargots. Elle soigne, cicatrise, élimine les tâches les plus coriaces, gesticule-t-il. Et ladite pommade miracle part comme des petits pains.

Futsal [Huaraz, Peru]

8 janvier 2017

A Huaraz, on trouve de tout. Même des salles d’urban foot au détour d’un quartier franchement crado.

Ceviche ceviche ceviche [Lima, Peru]

7 janvier 2017

Sur un malentendu avec un taxi, on se retrouve dans le quartier de Chorillos sous les bâches colorées du « muelle », les docks de Lima, encombrés de tables, de stands, d’enceintes cracheuses de salsa, de pêcheurs et d’enfants grassouillets se baignant habillés dans une eau sans transparence. Pas vraiment à notre place au début, on a fini par se fondre dans le paysage en nous cachant derrière nos monstrueux ceviches frais.

Lugar de la Memoria [Lima, Peru]

7 janvier 2017

Au « Lugar de la memoria », des Péruviens de toutes les générations parlent du conflit qui a saigné le pays il y a une poignée d’années à peine.


HISTOIRE : rafraîchissez-vous la mémoire sur l’Histoire récente du Pérou et comprenez mieux l’ouverture du Lugar de la Memoria.

 

Papilles chulo

6 janvier 2017

L’émerveillement gastronomique continue avec un ceviche oriental, des makis à la péruvienne avec un enroulé de purée de patates douces et un sauté de lomo dans son piment piquant, oignons doux. Surprenant. Mais excellent.

Parque del Amor [Lima, Peru]

6 janvier 2017

Dans le Parque del Amor, on s’étreint et l’océan en est témoin.

Lima catholique [Peru]

5 janvier 2017

Dernières lueurs du jour sur la façade jaune pâle de l’église San Francisco.

Caracoles del rio [Lima, Peru]

5 janvier 2017

Des escargots géants ! Première étrangeté culinaire dans le restaurant Amaz, spécialisé dans la gastronomie de la selva amazonienne. Le métissage de Lima vit dans ses assiettes !

Historia del Peru

5 janvier 2017

Dans la Casa de la Literatura Peruana, logée sous les voûtes d’une ancienne gare, il a été question de poésie, d’audace, de sang, de mythes, de liberté et de vanguardia. Ce poème de Washington Delgado est un peu tout ça à la fois.

Comme un air de Rio [Lima, Peru]

4 janvier 2017

Le littoral de Lima déroule son fil sur plusieurs kilomètres. Le soir, vers le sud, au-delà des falaises de Barranco, la côte s’illumine et, au fond, avec son Corcovado et sa croix géante qui scintille, prend des airs de Rio de Janeiro.

Horizon Pacifique [Lima, Peru]

4 janvier 2017

Heureusement, ici c’est l’été. Vers 17h, le soleil a déchiré la brume et incendié le Pacifique.

Lima, capitale dans la brume [Peru]

4 janvier 2017

En arrivant, un chauffeur de taxi nous a dit que Lima ressemblait à la panse d’un âne : du gris et du blanc, toute l’année, enveloppe de brume épaisse et humide au-dessus des immeubles. Dès le premier jour, nous constatons que l’âne a encore frappé : au pied des falaises de Miraflores, le Pacifique est invisible.

Premier regard sur la cordillère

3 janvier 2017

 

Grand départ

2 janvier 2017

Embarquement imminent pour Lima (Pérou)